On a tendance à trop regarder derrière nous, à regretter le passé comme s’il n’était que bonheur et plaisirs et comme si aucune épreuve ou mauvais souvenir ne s’y mêlait.
On a tendance à vouloir rendre eternels nos moments de joie, de figer le temps et arrêter son cours jusqu’à ce qu’on se sente ivres et saturés de bonheur.
On a tendance à craindre la tristesse, la souffrance, la douleur et la mort comme si cette dernière ne faisait pas partie du cycle de la vie tout comme la naissance. Les crépuscules ne sont-ils pas parfois plus sublimes que les aurores ?
On a tendance à avoir peur du futur, de ce qui nous pourrait advenir de nous un jour, de trop réfléchir et prédire avant de prendre une décision. Mais est-ce vraiment nécessaire ? Sommes-nous capables de réduire ou d’éviter un mal qui doit nous toucher ?
On a tendance à éviter certains sujets, à ne pas se poser certaines questions et à n’accorder de réelle importance qu’à notre apparence sans trop se soucier de la personne qui est en nous, qui se cache derrière le masque et qui est la vraie.
On a tendance à vouloir effacer certains souvenirs, à rayer de notre mémoire certaines
personnes et à éviter tout ce qui pourrait nous les rappeler. Mais n’est ce pas inhumain ? L’oubli est certes un don mais ne poussons pas trop notre sensibilité car il est parfois utile de se rappeler certaines choses. Notre mémoire et notre passé ne devraient aucunement être source de douleur, au contraire nous devrions y puiser force, détermination, sagesse et leçons.
Quand on fait tout cela, on a tendance à oublier le Présent, oublier de le vivre comme il faut et déguster chaque détail, chaque seconde. Car le Présent, demain, sera notre passé et beau comme nous l’avions vécu, il cessera de nous enchainer et il nous poussera vers l’avant, vers l’avenir.
On passe à coté de beaucoup de choses simples mais qui, réunies, sont aussi nécessaires que l’air que nous respirons. Ce n’est que perdues, que ces choses nous paraissent précieuses.
On oublie bien d’être ce que nous devons être et nous finissons par le découvrir à un stade ou autre de notre vie. Mais ce n’est pas toujours récupérable, il est parfois trop tard.
samedi 29 septembre 2007
samedi 22 septembre 2007
Nous et les Autres : quand tout se mêle
Il est vrai que chacun est unique et que chacun présente, en quelque sorte, une part de service irremplaçable à la société où il vit en général et à ses proches plus particulièrement. Ces propriétés qui caractérisent chacun de nous n’ont un sens que dans un contexte social général, c'est-à-dire que lorsque chacun interagit avec son entourage et s’implique avec lui dans diverses opérations d’échange et de communication. Ceci dit, la valeur d’une personne isolée, seule, sans contact avec les autres est minable pour ne pas dire nulle. L’individualisme fait donc dégrader l’être humain, mais il n’est pas à abolir. En contre partie, Il ne s’agit pas de se soumettre à la collectivité. Que doit être alors l’apogée de notre attachement à autrui pour pouvoir accomplir ce qu’on devrait accomplir et vivre normalement ?
Notre entourage est certes une source indispensable de critiques, aides, suggestions, conseils, encouragements, soutien … et de plein d’autres bonnes choses. Cependant son intervention, à long terme, dans notre vie n’est pas vraiment innocente. En effet, les effets secondaires finissent par apparaitre. Certains, ne pouvant plus se débrouiller seuls, deviennent dépendants de leur entourage. D’autres, ne pouvant plus gérer la présence des autres dans leurs vies, finissent par briser les liens. Entre ces deux catégories, il y a bien évidemment une catégorie plus équilibrée. Mais ce n’est pas la hiérarchisation de ces catégories qui m’inspire. Ce dont je veux parler peut toucher n’importe quelle personne et à n’importe quelle étape de sa vie. Pour moi, c’est un mal moderne duquel il faut obligatoirement se soigner.
Lorsque les autres deviennent pour vous plus qu’une source d’aide ou de critique. Lorsque vous vous sentez obligés de leur prouver que vous avez réussi, que vous êtes contents et que vous menez une existence de rêves juste pour ne pas avoir à entendre quelques phrases cruelles balancées à votre égard. Lorsque vous êtes obligés de jouer des rôles qui ne sont pas les vôtres, de vous mettre dans une peau qui n’a jamais été la vôtre pour leur ressembler. Lorsque vous avez, sans cesse, besoin de leurs consentement et reconnaissance vis-à-vis l’importance de ce que vous faites ou comptez faire. Lorsque, de plus en plus, vous vous comparez à eux, prouvant votre réussite et succès à travers leurs défaite et échec. Lorsque le sens de compétition honnête qui est sensé vous motiver et vous faire progresser devient conflits disproportionnés et guerres ruineuses. Lorsque ces symptômes commencent à perturber votre monde qui était paisible, essayez de vous poser ces simples questions :
A-t-on vraiment besoin de prouver sa réussite aux autres ou à travers eux ?
Ne suffit-il pas d’être contents de ce qu’on possède, honnêtes avec nous-mêmes pour être satisfaits et oublier le reste ?
Si l’individualisme dégrade parfois, je pense que la vie sociale qui pourrait dévier ainsi peut complètement anéantir et détruire ceux qui ne sont pas assez forts pour résister et faire face à la société.
Il n’est pauvre que celui qui veut vivre au-dessus de ses moyens comme l’avait dit Omar KHAYYAM. Le contexte n’est peut être pas totalement identique car la pauvreté et les moyens dans notre cas ne sont pas toujours matériels. Mais ce qu’on peut bien conclure c’est qu’il faut savoir apprécier ce qu’on possède car c’est une vraie richesse. Quoiqu’elle nous paraisse modeste, cette richesse est unique au vrai sens du mot et donc inestimable. Ce n’est qu’en vous libérant du cercle de feu, généré par la crainte d’autrui, qui vous encerclait avec eux et qu’en arrivant à être vous mêmes, que les autres vous apprécieront pour ce que vous êtes et vous respecteront plus que jamais.
Notre entourage est certes une source indispensable de critiques, aides, suggestions, conseils, encouragements, soutien … et de plein d’autres bonnes choses. Cependant son intervention, à long terme, dans notre vie n’est pas vraiment innocente. En effet, les effets secondaires finissent par apparaitre. Certains, ne pouvant plus se débrouiller seuls, deviennent dépendants de leur entourage. D’autres, ne pouvant plus gérer la présence des autres dans leurs vies, finissent par briser les liens. Entre ces deux catégories, il y a bien évidemment une catégorie plus équilibrée. Mais ce n’est pas la hiérarchisation de ces catégories qui m’inspire. Ce dont je veux parler peut toucher n’importe quelle personne et à n’importe quelle étape de sa vie. Pour moi, c’est un mal moderne duquel il faut obligatoirement se soigner.
Lorsque les autres deviennent pour vous plus qu’une source d’aide ou de critique. Lorsque vous vous sentez obligés de leur prouver que vous avez réussi, que vous êtes contents et que vous menez une existence de rêves juste pour ne pas avoir à entendre quelques phrases cruelles balancées à votre égard. Lorsque vous êtes obligés de jouer des rôles qui ne sont pas les vôtres, de vous mettre dans une peau qui n’a jamais été la vôtre pour leur ressembler. Lorsque vous avez, sans cesse, besoin de leurs consentement et reconnaissance vis-à-vis l’importance de ce que vous faites ou comptez faire. Lorsque, de plus en plus, vous vous comparez à eux, prouvant votre réussite et succès à travers leurs défaite et échec. Lorsque le sens de compétition honnête qui est sensé vous motiver et vous faire progresser devient conflits disproportionnés et guerres ruineuses. Lorsque ces symptômes commencent à perturber votre monde qui était paisible, essayez de vous poser ces simples questions :
A-t-on vraiment besoin de prouver sa réussite aux autres ou à travers eux ?
Ne suffit-il pas d’être contents de ce qu’on possède, honnêtes avec nous-mêmes pour être satisfaits et oublier le reste ?
Si l’individualisme dégrade parfois, je pense que la vie sociale qui pourrait dévier ainsi peut complètement anéantir et détruire ceux qui ne sont pas assez forts pour résister et faire face à la société.
Il n’est pauvre que celui qui veut vivre au-dessus de ses moyens comme l’avait dit Omar KHAYYAM. Le contexte n’est peut être pas totalement identique car la pauvreté et les moyens dans notre cas ne sont pas toujours matériels. Mais ce qu’on peut bien conclure c’est qu’il faut savoir apprécier ce qu’on possède car c’est une vraie richesse. Quoiqu’elle nous paraisse modeste, cette richesse est unique au vrai sens du mot et donc inestimable. Ce n’est qu’en vous libérant du cercle de feu, généré par la crainte d’autrui, qui vous encerclait avec eux et qu’en arrivant à être vous mêmes, que les autres vous apprécieront pour ce que vous êtes et vous respecteront plus que jamais.
dimanche 9 septembre 2007
Là-bas ...
Là-bas aux portes du désert, j’ai toujours eu l’impression d’être aux portes du paradis, un paradis à moi toute seule … Chaque année le lieu m’accueille avec de nouvelles leçons à m’enseigner. Avec un plaisir sans bornes, je m’abandonne entre ses bras, lui ouvre mon cœur et ma raison et me laisse pénétrer par ses secrets. Chaque année, je le quitte forcée sentant que je laisse derrière moi un enfant abandonné ou une œuvre inachevée. Chaque année, je vis sur l’espoir d’y retourner l’année qui suit.
Là-bas, le vent qui souffle fait balayer toutes mes craintes, mes hésitations, mes souffrances et mes fausses envies et nostalgies. Il me purifie et me fait atteindre un zèle sans égal.
Chaque matin, je voyais s’orner le ciel clair par des détails en contraste de montagnes lointaines mais qui amplifiaient l’air d’orgueil, de magie et de mystère. Chaque soir, les mêmes montagnes me semblaient plus résignées. Elles se laissaient baigner par les rayons du soleil dormant mais à l’air éternel dans un adieu majestueux. Cette nature pure, sauvage, aride, et mythique m’ensorcèle, elle me plait au point de m’intriguer, d’éveiller en moi mille et une sensations nouvelles.
Je n’exagérerais point en disant que là-bas, je me sens renaitre, je me sens plus vivante que n’importe où, je sens mon existence plus évidente et plus justifiée et je retrouve, sans trop les connaître, toutes les choses qui me manquaient.
Peut être que j’ai besoin de cette nature qui porte en elle beaucoup de contrastes : déserte et généreuse pour ceux qui l’aiment, calme mais dont les bruits dévoilent tant de secrets à ceux qui savent l’écouter, sauvage et d’une beauté solennelle. Peut être que j’ai besoin de tous ces contrastes pour mieux connaître ceux de ma propre personnalité, pour les accepter et apprendre à comment les confronter en paix.
Je ne suis pas en train de faire l’éloge de la terre de mes ancêtres car le lien qui me lie à cette terre est bien plus fort. Peut être aussi que là-bas, au sein de mes proches, je suis plus gâtée et plus chuchotée mais je suis convaincue que ce n’est pas seulement ça la cause de mon amour et mon attachement envers cette terre. Car là-bas, l’individualité de la personne met en second plan toute autre chose. Seul survit le lien avec l’espace et le lien avec soi.
Là-bas, on observe le monde de l’extérieur comme si on n'en faisait pas partie et comme si le temps s’arrête de s’écouler et la terre de tourner pour vous laisser découvrir les rivages inconnus de votre personnalité.
Là-bas, c’est le lieu de méditation par excellence.
Là-bas, c’est le dernier souvenir que j’aimerais garder dans ma mémoire. Car comme l’a dit un écrivain sur une cité qu’il chérissait, c’est la plus belle face que la terre ait jamais tournée vers le soleil.
Là-bas, le vent qui souffle fait balayer toutes mes craintes, mes hésitations, mes souffrances et mes fausses envies et nostalgies. Il me purifie et me fait atteindre un zèle sans égal.
Chaque matin, je voyais s’orner le ciel clair par des détails en contraste de montagnes lointaines mais qui amplifiaient l’air d’orgueil, de magie et de mystère. Chaque soir, les mêmes montagnes me semblaient plus résignées. Elles se laissaient baigner par les rayons du soleil dormant mais à l’air éternel dans un adieu majestueux. Cette nature pure, sauvage, aride, et mythique m’ensorcèle, elle me plait au point de m’intriguer, d’éveiller en moi mille et une sensations nouvelles.
Je n’exagérerais point en disant que là-bas, je me sens renaitre, je me sens plus vivante que n’importe où, je sens mon existence plus évidente et plus justifiée et je retrouve, sans trop les connaître, toutes les choses qui me manquaient.
Peut être que j’ai besoin de cette nature qui porte en elle beaucoup de contrastes : déserte et généreuse pour ceux qui l’aiment, calme mais dont les bruits dévoilent tant de secrets à ceux qui savent l’écouter, sauvage et d’une beauté solennelle. Peut être que j’ai besoin de tous ces contrastes pour mieux connaître ceux de ma propre personnalité, pour les accepter et apprendre à comment les confronter en paix.
Je ne suis pas en train de faire l’éloge de la terre de mes ancêtres car le lien qui me lie à cette terre est bien plus fort. Peut être aussi que là-bas, au sein de mes proches, je suis plus gâtée et plus chuchotée mais je suis convaincue que ce n’est pas seulement ça la cause de mon amour et mon attachement envers cette terre. Car là-bas, l’individualité de la personne met en second plan toute autre chose. Seul survit le lien avec l’espace et le lien avec soi.
Là-bas, on observe le monde de l’extérieur comme si on n'en faisait pas partie et comme si le temps s’arrête de s’écouler et la terre de tourner pour vous laisser découvrir les rivages inconnus de votre personnalité.
Là-bas, c’est le lieu de méditation par excellence.
Là-bas, c’est le dernier souvenir que j’aimerais garder dans ma mémoire. Car comme l’a dit un écrivain sur une cité qu’il chérissait, c’est la plus belle face que la terre ait jamais tournée vers le soleil.
jeudi 6 septembre 2007
Moments difficiles
Il y a des moments où l'on se sent seuls, extrêmement seuls, même entourés des personnes les plus chères. D'autres où l'on ne peut plus avancer, par peur ou par impuissance, alors qu'on a tout ce qu'il faut pour aller de l'avant et triompher. Dans ces moments qui paralysent et rendent captive notre âme, quelque chose de précieux semble être perdue. Peut être est-ce l'espoir, l'envie de vivre, l'amour ou une combinaison de tout cela? Peut être est-ce la confiance en soi perdue à cause d'un échec ou d'un succès mal interprété?
Mais peut importe la cause qui nous pousse vers le trou noir. Elle est là, elle nous guette et d'avantage nous sommes confus et incapables.
Je hais cette nature qui nous affaiblit ainsi car elle nous force à prendre des décisions lâches au prix de réels sacrifices. Ainsi nous perdons des choses qui comptent et renonçons à des rêves chers. Parfois, il est impossible de revenir en arrière car les pas sont irréversibles.Et croyez-moi, ça fait mal...
Mais peut importe la cause qui nous pousse vers le trou noir. Elle est là, elle nous guette et d'avantage nous sommes confus et incapables.
Je hais cette nature qui nous affaiblit ainsi car elle nous force à prendre des décisions lâches au prix de réels sacrifices. Ainsi nous perdons des choses qui comptent et renonçons à des rêves chers. Parfois, il est impossible de revenir en arrière car les pas sont irréversibles.Et croyez-moi, ça fait mal...
Et c'est parti ...
Ceci est mon premier article sur ce blog. En fait j'ai mis du temps pour le mettre à jour. L'idée est très ancienne mais disons que je n'étais pas assez determinée et que l'envie ne persistait pas longtemps. Le fait de partager mes idées et pensées par ce moyen me paraissait un peu passif et ennuyeux mais, avec le temps, je me suis rendue compte qu'il ne l'était pas moins que de garder ses ecrits, aussi modestes soient-ils, pour soi. C'est en partant de cette conviction que je me lance...
J'espère vivre une agréable et intéréssante aventure et partager avec vous tous le plaisir et les avantages possibles .
A bientôt.
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